Three Aspects of Finnish-Italian Relations

Authors

  • Jukka Nevakivi

Keywords:

Italian-Finnish relations, 1936-1947, Ethiopian crisis, Finnish Winter War, Italian peace treaty.

Abstract

Italy and the newly independent Finland had, despite their geographic distance on the opposite shores of the European continent, significant contacts in the 1930’s and 1940’s. The following three episodes are worth recalling because they are pertinent to European history. 1. In 1936, Finland joined the group of neutral Scandinavians in imposing to Italy sanctions for invading Ethiopia. Though the sanctions were economically rather insignificant, Finland was soon ready to discontinue them since the League of Nations failed to convince Britain and France to intimidate Italy. Growing tension in the Baltic area caused the Finns to seek a closer cooperation with Sweden and to follow its revised League of Nations policy since 1937. The practise how they tried to keep until the very end on the Geneva line and at the same time allowed their chargé d’affaires in Rome to recognize the Italian Ethiopian Empire – just before Sweden itself succeeded to do it – ended up in a veritable private diplomacy of their Foreign Ministry officials, passing the highest decision-maker, the presidency. 2. The second episode relating to the Finnish Winter War in 1939-40 is of unknown importance. Finnish right-wingers developed active relations with Italy even before the «March on Rome». A number of best-known military officers like the Finnish air force commander, Colonel Arne Somersalo, a top politician of the Patriotic People’s Movement, I.K.L., a later c.-in-c. of the Finnish army, the WW II time c.-in-c. of the Finnish sea forces, all studied in or visited Italy and were received by the Duce. Though the influence of German Nazi had increased in Finland in the 1930’s at the expense of Italian Fascists, a pro-Italian opinion was alive in the Country even outside the Right. In the autumn of 1939 it hoped from Rome assistance against growing Bolshevik menace despite the friendship pact of its Axis relationship Germany. Quite surprisingly Finland had its first modern aviation sent from Italy just before the Russian aggression. Once Germany forced on Moscow’s demand 25 Fiat planes transiting through Sassnitz back to Italy, Mussolini freighted as well a lot of additional aviation, army and navy armament by sea through western ports to Finland. At the same time transit courtesies were allowed for other foreign assistance dispatches through Italian territory to Finland. Finnish extreme Right did not play a noticeable role in Italian armament exports. Instead, Mussolini was interested that the Finns wanted to have arms at any price, not the least against imports of Finnish strategical goods, and preferred to sell them in order to strenghten Finnish resistance and capacity to keep hold of the Red Army as long time as possible, in order to distract Soviet greed out from the Balkans and Italian interestsItaly like France forbade its citizens to volunteer to fight in the Finnish army. But, as Finnish historians have estimated, its direct assistance of arms given to Finland, independently as it happened of the League of Nations appeal, amounted in value higher than that of any other power, Sweden excepted. 3. The third episode following the Paris peace treaty in 1947, reflects the different positions of the two Countries at the beginning of the Cold War. Britain, fearing the expansion of Communism in the Mediterranean, wanted to conclude with Italy a defence treaty the soonest possible. Or London felt still bound by the war time engagement given to Moscow, that no one of the Allies would enter into treaty arrangements with any of Hitler’s obelligerants until the final peace would be ratified. In their hurry, the British had to wait until all the signatories of the Paris treaty, including besides Italy five Soviet neighbours, one of them Finland, would have their treaties ratified even by the Supreme Soviet. In Finland the domestic situation was very tense, the Social Democrats campaigning violently against Communists. The British Foreign Office became anxious that the Finnish anti-communists might irritate the Kremlin and make it to delay the ratification of possibly all the five treaties, the Italian included. That is why the Foreign Secretary Ernest Bevin instructed his Labour Party to warn secretly the Finnish SDP direction to calm down their future election campaigns in order not to endanger the Soviet ratification of the peace treaty. RÉSUMÉ - Malgré leur distance géographique aux littoraux opposés du continent européen, l’Italie et la Finlande, récemment indépendante à l’époque, ne manquaient pas de contacts considérables dans les années 1920 et 1930. Les trois épisodes suivants valent la peine d’être ravivés ne serait-ce que pour leur portée dans l’histoire générale de cette époque-là. 1. En 1936, lors de la crise de l’Éthiopie, la Finlande se rallia au groupe des Pays scandinaves neutres en déclarant l’Italie comme aggresseur et objet de sanctions. Bien que celles-ci avaient été économiquement assez insignifiantes, la Finlande fut vite prête à normaliser ses relations avec Rome, une fois devenu clair que la Société des Nations n’était pas capable de convaincre l’Angleterre et la France d’intimider l’Italie. La tension internationale accrue en Baltique inspira les Finlandais à contrecarrer la menace soviétique par une coopération plus serrée avec la Suède et, en conséquence, de réviser avec celle-ci leur politique de la S.d.N. La façon dont la Finlande essaya de suivre jusqu’au bout la ligne de Genève et en même temps permit à son envoyé à Rome de temporiser Mussolini en reconnaissant l’Empire Éthiopien de l’Italie – à peine avant la démarche similaire de la Suède – fut l’oeuvre de la diplomatie privée menée par des hauts fonctionnaires radicaux du Ministère des Affaires Étrangères agissant sans la permission de la direction suprême présidentielle. 2. Le deuxième épisode concernant l’Italie et la Guerre d’Hiver finlandaise n’est guère mieux connu. L’extrême droite finlandaise avait développé des relations avec l’Italie déjà avant la «Marche sur Rome». La force aérienne finlandaise, commandée par le Colonel Aarne Somersalo, un des politiciens les plus en vue de I.K.L., le Mouvement Patriotique du Peuple, reçut ses premiers hydroplanes de l’Italie. De nombreux autres officiers supérieurs finlandais venaient étudier ou simplement en visite en Italie, souvent accueillis par le Duce. L’influence accrue des Nazis allemands en Finlande avait eu lieu quelque peu au détriment de la présence culturelle des Fascistes italiens dans le Pays. En 1939 cependant, l’opinion pro-italienne se réactiva pour chercher l’appui contre la menace bolchévique, et s’addressa à l’Italie qui, bien que membre de l’Axe, avait gardé la distance avec l’URSS, ami de l’Allemagne hitlérienne à l’époque. En surprenant les Allemands, l’Italie, en tant que seule puissance étrangère, procura à la Finlande des chasseurs ultra-modernes juste avant l’invasion du Pays par l’Armée rouge, et, l’Allemagne ayant refusé leur droit de transit, les envoya dans le Nord par la voie de mer. Les marchands d’armes italiens continuèrent leur export en Finlande pendant tout le conflit de trois mois, directement, sans relation avec l’appel de solidarité de la S.d.N. Les pro-Fascistes finlandais ne semblent pas avoir joué un rôle quelconque dans l’exportation. Mussolini était plutôt intéressé à être payé cher pour pouvoir acheter du matériel de guerre dont l’Italie avait besoin pour sa propre défence. Ainsi que la France, l’Italie interdit à ses citoyens de s’engager en tant que volontaires dans l’armée finlandaise. Pourtant, les historiens finlandais ont estimé que la valeur en argent de l’assistance directe des Italiens en armes envoyés en Finlande pendant la Guerre d’Hiver s’éleva plus haut que celle de tous les autres Pays, excepté la Suède. 3. En février 1947 l’Angleterre avait signé le traité de paix de Paris, dans l’espoir de pouvoir aussitôt joindre l’Italie dans son système de défense méditerranéen. Or, Londres se sentit toujours engagé par l’ancien accord avec Moscou établi pendant la guerre et considéra que, avant que la paix finale ne serait acceptée, les Alliés ne devraient conclure de traités avec aucun des cobelligérants de Hitler. L’Italie n’était donc pas libre avant que son traité de 1947 ainsi que le même traité concernant quatre Pays voisins de l’URSS, dont la Finlande, seraient ratifiés. En Finlande la situation politique était particulièrement tendue en 1947, et les Social-démocrates luttant avec les Communistes pour l’hégémonie du Pays auraient pu irriter les Soviétiques jusqu’à refuser la ratification. C’est pourquoi le ministre des Affaires Étrangères anglais, Ernest Bevin, eut recours à une intervention secrète du Labour Party et demanda à leurs camarades finlandais de mettre une sourdine à leur campagne anti-communiste

Published

29-10-2007

How to Cite

Nevakivi, J. (2007). Three Aspects of Finnish-Italian Relations. Rivista Di Studi Politici Internazionali, 73(3). Retrieved from https://rosa.uniroma1.it/rosa00/index.php/studi_politici_internazionali/article/view/122

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