Coherent Policy or Random Opportunism. The British Approach to Esdp

Abstract

ABSTRACT - The struggle to forge a meaningful European Defence Identity has now been going on for ten years. Originally developed within the Weu, the 1998 UK-France St Malo agreement reflected a fundamental change in British policy which led to the production of a timetable for the establishment of a European rapid reaction force. Subsequently Britain was torn between the desire to be the pace-setter at the heart of Europe and the need to temper the French predilection for an independent European policy and thus keep in step with the US. The very personal and somewhat opportunistic approach by Prime minister Blair was not always in tune with the more coherent Whitehall policy and yet the ability to deploy any force for effective use remains highly problematical. Now Blair has been succeeded by Gordon Brown, it seems likely that the issue will receive somewhat less attention, even though President Sarkozy has declared that France will rejoin the military infrastructure of Nato, but wishes greater autonomy for Esdp as a price for this dramatic change of long standing French policy. RÉSUMÉ - La lutte politique pour forger une identité européenne de défense significative continue depuis dix ans. A l’origine l’identité européenne de défense a été développée au sein de l’Union de l’Europe occidentale (Ueo) mais les accords entre la Grande-Bretagne et la France à St Malo en 1998 ont représenté un revirement fondamental de la politique britannique qui a abouti à l’élaboration d’un calendrier pour la création d’une force européenne de réaction rapide. Par la suite la Grande-Bretagne a été tiraillée entre le désir de mener l’opération au coeur de l’Europe et le besoin de tempérer la prédilection française pour une politique européenne indépendante et ainsi marcher en accord avec les Etats-Unis. L’approche très personnelle et quelque peu opportuniste du premier ministre Blair n’était pas toujours en harmonie avec la politique plus cohérente de Whitehall et encore la capacité à déployer la force à fins utiles et efficaces reste hautement problématique. Maintenant que Blair a été remplacé par Gordon Brown, il paraît probable que la question recevra un peu moins d’attention, malgré le fait que le président Sarkozy ait déclaré que la France se joindra de nouveau à l’infrastructure de Nato, mais souhaite une plus grande autonomie pour Pesd en échange de ce revirement de la politique française de longue date