Myanmar: dall’isolamento all’integrazione autosomministrata. Le peculiarità dell’ex Birmania nel contesto politico ed economico dell’Asia Sud-orientale

Authors

  • Roberta Alonzi

Keywords:

Myanmar-Birmania, Sud-est asiatico, Tatmadaw, Isolazionismo, ASEAN.

Abstract

Myanmar is one of the poorest countries in South-East Asia classified by United Nations in 1987 as least-developed country like Albania or North Corea. Slow development of economy is the first key word for defining this nation, military governed since 1988, that the international community dislikes because of human rights systematic violations against ethnic minorities and political oppositors, the growing list of violations including also extra-judicial killings, torture, forced labour, denial of freedom of assembly, association, expression and movement, use of child soldiers. Unlike other asiatic States, modernizing their economy in spite of authoritarianism and thanks to middle class’ imprenditorial imprinting, this issue has never represented a goal for Burman policy makers. Many raisons explain the weakness of Myanmar’s economy: untenableness of growth high prices, instability of macro-economic framework, no link between economic growth and internal security, claim to legitimate State and government. The 1990’s new policy also failed to create a well-balanced capitalistic system as a result of political and economic reforms, and in any case the growth is still too slow to allow the economy to begin to catch up with its rapidly industrializing Asean neighbours. Isolation is the other Burma’s special peculiarity. The Tatmadaw (armed forces) is Myanmar’s premier institution and it has no serious institutional competitors. Since 1988 it has ruled the country and Myanmar’s present regime remains committed to pursuing an indipendent and active foreign policy, proclaimed for the first time in 1981: the military government claims that Myanmar is everybody’s friend but nobody’s ally, and that it still takes a just and independent stand on international issues based on their relative merits and in line with national interests. It’s impossibile, however, to distinguish Burma’s international integration, namely its relationship with United Nations and European Union, from the need to recognize and honour the results of the 1990 election, when the democratic party guided by Aung San Suu Kyi became the first party, focused on the restoration of democracy and the cessation of human rights violations. Consequently, confronting a comprehensive setting of economic and diplomatic sanctions by the United States and Europe, as well as the suspension of development assistance by Japan, junta’s foreign policy chose to build stronger political economic relations with its three immediate neighbours: China, India and Thailand. Myanmar is also part of Asean, but its participation in regional and sub-regional multilateral institutions has yielded limited benefits, because some members regard Myanmar as threatening Souheast Asia collective standing. Actually Myanmar is a strategic outlet to the Bay of Bengal and its natural resources attract its neighbours in economic cooperation. Myanmar’s isolation and poverty are therefore two aspects relating to the same matter, the Asian-style democracy, by which freedom is not perceived as guaranted by legal power, whereas insecurity turns into only one legitimation to military power. RÉSUMÉ - Le Myanmar c’est l’un des États les plus pauvres dans l’Asie Sudorientale et en 1987 les Nations Unies l’ont classé comme un Pays aussi sousdéveloppé que l’Albanie et la Corèe du Sud. La présence d’une très faible économie c’est la prémière caractéristique qu’on va mettre en lumière de cette nation, qui est gouvernée par les militaires depuis 1988 et qui se retrouve mal vue de la communauté internationale pour les systématiques violations aux droits de l’homme perpetrées au détriment des minorités ethniques et des adversaires politiques. A tout cela il faut ajouter les meurtres extra-judiciaires, les tortures, les travaux forcés, les limitations aux libertés d’association, d’expression et de mouvement, les enfants soldats. En effet, tandis que les autres Pays asiatiques ont tout essayé pour moderniser leur économie, grâce au dynamisme des entrepreneurs qui appartiennent à la classe moyenne et malgré l’autoritarisme des regimes, les hommes d’État birmans n’ont jamais poursuivi un but de tel sorte. Les raisons de cet arrêt économique sont plusieurs: les prix pour la croissance économique se font de plus en plus insoutenables, le contexte macroéconomique est très instable, il n’y a aucune liaison entre le développement de l’économie et la sureté nationale et, enfin, il faut réaliser un État et un gouvernement légitime. C’est ainsi que la nouvelle politique inaugurée dès 1990 n’a jamais prévu la création d’un système capitaliste équilibré par l’application de réformes politiques et économiques; de toute façon, la croissance économique marche trop lentement afin que le Myanmar puisse égaliser l’industrialisation accélerée des voisins asiatiques. L’autre caractéristique qui appartient à l’ancienne nation birmane c’est l’isolationnisme. L’armée (Tatmadaw) est la prémière institution du pays n’ayant aucune sorte de capables compétiteurs sur le plain institutionnel. Le Tatmadaw gouverne le Myanmar depuis 1988; de nos jours le régime n’a pas cessé de se rattacher au caractère indépendent et actif de la politique étrangère qui a été proclamé pour la prémière fois en 1981. Il s’ensuit que le pays doit agir toujours en ami avec tout le monde mais il ne peut s’allier avec personne; de cette façon, il prend part aux questions internationales seulement si elles se conforment aux intérêts nationaux. C’est ainsi qu’on ne peut pas détacher le procès d’integration international de Myanmar, à savoir ses relations avec les Nations Unies et l’Union Européenne, du besoin de reconnaître et valider le résultat électoral de 1990, lorsque le parti democratique guidé par Aung San Suu Kyi gagna la plupart des électeurs. Il s’agit d’une nécessité qui marche du même pas non seulement avec la consolidation de la démocratie mais aussi avec la cessation des violations aux droit des gens. Par conséquent, les sanctions américaines et européennes comme la suspension de l’assistance économique du Japon ont poussé le comité militaire à renforcer, en matière de politique étrangère, les liens avec les pays limitrophes, en particulier avec Chine, Inde et Thaïlande. Le Myanmar aussi fait partie de l’organisation qui rassemble les pays de l’Asie Sud-orientale, mais sa participation à ce type d’organismes multilatérals régionals ou sub-régionals n’a pas d’avantages car les membres ont la tendance à considérer ce pays comme un élément déstabilisant pour cette région grâce à sa proximité du Golfe de Bengale et en raison du pouvoir seduisant de ses ressources naturelles en matière de coopération économique. L’isolationnisme, d’ailleurs, s’accorde parfaitement avec l’arrêt économique du pays parce que les deux aspects arrivent à coexister dans le cadre de la démocratie style asiatique, à savoir la perception que la liberté personnelle ne doit pas être garantie par les institutions légales tandis que l’insécurité c’est la seule légitimation au pouvoir des militaires.

Published

04-12-2007

How to Cite

Alonzi, R. (2007). Myanmar: dall’isolamento all’integrazione autosomministrata. Le peculiarità dell’ex Birmania nel contesto politico ed economico dell’Asia Sud-orientale. Rivista Di Studi Politici Internazionali, 74(2), 261–285. Retrieved from https://rosa.uniroma1.it/rosa00/index.php/studi_politici_internazionali/article/view/94

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