@article{Minuto Rizzo_2009, title={Venti anni dopo la caduta del muro. Una presentazione geopolitica della Russia}, volume={76}, url={https://rosa.uniroma1.it/rosa00/index.php/studi_politici_internazionali/article/view/5}, abstractNote={Russia today is a country of diversity which makes it difficult to reach a consensual opinion. At first view it remains a giant: an immense territory in two continents, an energy superpower, with the status of nuclear parity with the United States. On the other hand it is a country in transition since 1991, after the end of the Soviet Union, and this process is ongoing. It will probably take many more years. It is logical that a complete change in the economic and political system is a formidable challenge. At the same time it is undeniable that no other country in the world, with the exception of the United States, has so many strategic interests at the same time. Russia is proudly nationalistic and it keeps the conviction that it had the decisive role in defeating Germany in world war two. Its supremacy over Eastern Europe was seen as a sort of compensation for the terrible losses caused by the war. It considers itself as a great military power and the country is proud of its tradition in this area. The President has recently stated that the armed forces need the necessary means to carry on their duties to the motherland. The present Prime Minister declared some time ago that the dissolution of the Soviet Union represents one of greatest tragedies of the past century. Russia is also proud of its values and the Church views itself as the embodiment of those values and of the national traditions. It is however struggling to find an international status replacing the one of the Soviet Union and it is ready to do everything to be seen as a superpower. The fact that it remains a very relevant regional power does not seem to be enough. There is a perception of profound diversity of interests, but if we look at things without prejudice we see no real difference over fundamental issues like international terrorism, proliferation of weapons of mass destruction or the Middle East. One thing seems to be clear: it gives priority to political and strategic issues over the rest. The picture becomes much more complicated if we look at the society as a whole. The population is decreasing by about 700,000 people every year. Life expectancy in 2007 was 15 years lower for men and 10 years for women in comparison with European Union. In 2007 the income per capita was more than 40% lower than Italy. It is however true that in Russia the standard of life is higher than it has ever been before. Russia considers the territories of the former Soviet Union to be of vital national interest. It has not completely accepted for instance the idea that Ukraine is a fully independent country. That is why an enlargement of Nato further to the East seems to be inacceptable. Moscow looks at Washington as a reference for political issues. In the same way it should look at Brussels for the economy, but this relationship has never reached the same level and so the relations with the Member States remain mainly bilateral. We don’t know how Russia will exit the current economic crisis, but the same thing is true for everybody else. RÉSUMÉ - La Russie est un pays qui montre plusieurs aspects, ce qui rend difficile avoir une opinion consensuelle. Comme première impression elle reste un géant : un territoire immense dans deux continents, une superpuissance énergétique, avec un statut de puissance nucléaire égal aux États-Unis. Mais par ailleurs c’est un pays en transition depuis 1991, après la fin de l’Union Soviétique, et ce processus continue. Probablement cela prendra beaucoup d’années encore. C’est logique qu’un processus de changement complet dans le système économique et politique soit un défi formidable. En même temps on ne peut pas nier qu’il n’y a pas d’autres pays dans le monde, à l’exception des États-Unis, avec autant d’intérêts stratégiques en même temps. La Russie est fièrement nationaliste est maintient la conviction d’avoir eu le rôle décisif dans la défaite de l’Allemagne dans la deuxième guerre mondiale. Sa suprématie sur l’Europe de l’Est était considérée comme une sorte de compensation pour les terribles pertes à la suite de la guerre. Elle se considère comme une grande puissance militaire et le pays est fier de sa tradition dans ce domaine. Le Président a déclaré officiellement que les forces armées ont besoin des moyens nécessaires pour être à la hauteur de leurs devoirs vers la patrie. Le Premier Ministre d’aujourd’hui a déclaré il ya quelques temps que la dissolution de l’Union Soviétique est une des tragédies les plus graves du siècle passée. La Russie est aussi fière de ses valeurs et l’Église se considère comme le représentant de ces valeurs mêmes et de ses traditions populaires. Il ne lui est quand même pas encore réussi de trouver un rôle international qui puisse remplacer celui de l’Union Soviétique. Elle ferait tout pour être considérée comme une superpuissance. Le fait qu’elle reste une puissance régionale d’envergure ne lui semble pas être suffisant. Il y a une perception profonde de diversité d’intérêts, mais si on regarde aux faits sans préjudices on ne voit pas des vrais différences sur des problèmes fondamentaux comme le terrorisme internationale, la prolifération d’armes de destruction massive ou sur le Moyen Orient. Une chose semble être claire, c’est-à-dire que la Russie donne la priorité aux problèmes politiques ou stratégiques sur le reste. Le cadre devient beaucoup plus compliqué si nous regardons la société comme un ensemble. La population est en train de diminuer d’à-peu-près 700 mille personnes tout les ans. L’expectative de vie en 2007 était de 15 ans plus basse pour les hommes et de 10 ans pour les femmes en comparaison avec l’Union Européenne. En 2007 le revenu par habitant était de plus de 40% plus bas qu’en Italie. Il est quand même vrai que le niveau de vie est plus haut aujourd’hui qu’il n’a jamais été auparavant. La Russie considère les territoires de l’ex Union Soviétique comme étant un intérêt primordial pour le pays. Par exemple l’idée que l’Ukraine soit aujourd’hui un pays indépendant n’a pas encore été acceptée totalement. C’est la raison pour laquelle un élargissement ultérieur de l’Otan vers l’Est semble inacceptable. Moscou regarde à Washington comme sa référence pour les thèmes politiques. Dans la même logique elle devrait regarder à Bruxelles pour l’économie, mais ce rapport n’a jamais atteint le même niveau et le résultat est que la relation avec les pays membres reste surtout bilatérale. Nous ne savons pas comment la Russie va sortir de la crise économique d’aujourd’hui, mais c’est pareil pour tout le monde. PAROLE CHIAVE:}, number={2}, journal={Rivista di studi politici internazionali}, author={Minuto Rizzo, Alessandro}, year={2009}, month={Oct.}, pages={173–178} }