The transformation of the Atlantic alliance and the European Union.

Abstract

ABSTRACT - The Atlantic alliance is undergoing a process of transformation: from the static scenario of the cold war to the mountains of Afghanistan. It is the only organisation devoted to the business of security and defence and in order to keep its role it has to reinvent itself not for the first time. Nato has been quite good in the past in crisis management and it remains the organisation of reference. Is the same going to be true in the future? It is a tough call because the strategic scenario is different and it is seen differently in the capitals of what was called the free world. Perhaps things change too fast and the Chanceries are unable to follow at the same speed. Effective multilateralism may be in short supply. However the basic features of Nato are still there: putting North America and Europe together; keeping an exclusive civilian-military relationship; adapting defence policies to today’s needs. It is well connected with the UN. It has also developed a number of partnerships around the world. With the secret ambition, but not so secret, of projecting stability to tackle some global challenges. The key to the future is largely dependant on having Washington and the Europeans sharing common views. Easier to say than to do. We may find consolation thinking that, as for democracy, the alliance remains the best tool we have, unless something better is discovered. The European Union is a new actor in this busy scenario. It comes in after the Western European Union has disappeared. It has yet to come to maturity and to realize that policy statements may not be a substitute for a policy. It is a welcome new entry because there is room for more than one actor. Each one has to find a role according to its added value. We know from the roots of the European process that the process itself is neither easy nor quick; but «it moves on». One of the problems is a potential division of labour with the Alliance: a first choice could be to have the EU taking care of the European continent. It is a difficult issue because we have about 30 countries to put together and they decide by consensus. However it is worth trying because a good coordination would be a terrific added value for everybody. RÉSUMÉ - L’alliance Atlantique est en pleine transformation: du scénario statique de la guerre froide aux montagnes de l’Afghanistan. C’est la seule organisation dédiée à la sécurité et à la défense et pour pouvoir maintenir son role elle a du à nouveau se réinventer. L’Otan a bien fait dans le passé dans la gestion des crises et elle reste l’organisation de référence. Est-ce que cela va être encore comme ça dans le futur? C’est une tâche bien difficile car le scénario stratégique est différent et dans les capitales dites du monde libre il est vu différemment. Il est probable que les choses changent trop vite et que les Chancelleries ne tiennent pas le pas. Le multilatéralisme n’est pas facile à trouver. Néanmoins, les caractéristiques de base de l’Otan sont toujours là; elles mettent ensemble l’Amérique du Nord et l’Europe gardant une relation exclusive entre les civiles et les militaires, adaptant les politiques de défense aux besoins d’aujourd’hui. Elle a de très bonnes relations avec les Nations Unies. Elle a aussi développé des partenariats autour du monde. Elle a l’ambition secrète, mais pas tellement secrète que cela, de projeter stabilité de façon de pouvoir faire face à quelques unes des menaces globales. La clef du futur dépend largement de la possibilité que Washington et les Européens aient une vision commune. C’est plus facile à dire que à faire. Nous pouvons quand même croire que, comme on dit pour la démocratie, l’alliance reste l’outil le plus performant, au moins que quelque autre chose ne soit inventée. L’Union Européenne est le nouvel acteur dans ce scénario plutôt compliqué. Elle entre en scène après la disparition de l’Union de l’Europe Occidentale. Elle doit encore atteindre la maturité et réaliser que les déclarations politiques ne peuvent pas substituer une vraie politique. Elle est la bienvenue car il y a place pour plus d’un acteur. Chacun doit trouver son rôle selon sa valeur additionnelle. Nous savons à travers les racines du processus européen que ceci n’est ni un procédé facile ni un procédé rapide, mais «il progresse». Un des problèmes est celui potentielle de la division du travail avec l’alliance: un premier choix pourrait être que l’Union Européenne s’occupe du continent Européen. C’est un problème difficile car il y a 30 pays à mette ensemble et ils décident par consensus. Néanmoins, cela vaut bien l’effort car une bonne coordination serait une valeur en plus pour tout le monde.