Democratizzazione e sistema internazionale: l'Europa post-comunista dal crollo del muro di Berlino all'integrazione europea

Abstract

This essay deals with the international dimension of democratization in East and Central Europe. In the first part it discusses the conceptual framework of external factors of democratic consolidation and describes the historical development of Western strategies to promote democratic regimes before 1989. In the second part the article proposes an empirical approach, according to the conditionality concept suggested by Philippe Schmitter, to explain the dynamic of post-communist transformation. More specifically, it examines the role of European Union in determining the institutional change of Eastern countries to subdue the European membership in compliance with the Copenhagen criteria. Moving from this perspective, the comparative explanation for political and economic change can proceed from the following assumptions: 1) the role of the European Union was more decisive in those countries where the internal conditions set back the stabilization of democracy and the external influence consequently forced the national élites to conform their legislation to the international standard (i.e. Slovakia, Rumania, Bulgaria, Estonia, Latvia); 2) the impact of external factor seems to be irrelevant in those countries where the national leadership prevented the European conditionality to promote democratic stabilization before the accession agreements (Hungary, Poland, Czech Republic, Slovenia). The available data demostrate the existence of a significant relationship between European conditions and democratic performances in many post-communist countries and underline a crucial role of the European Union as an external anchor, to promote successfully the shift from a fragile democracy to a stable democracy. Cet essai porte sur la dimension internationale de la démocratisation en Europe centrale et orientale. Dans la première partie on présente la structure théorique concernant les facteurs externes qui influencent la consolidation démocratique et on décrit aussi l'évolution historique des stratégies mises en place par l'Occident avant 1989 afin d'encourager le développement de régimes démocratiques. Dans la deuxième partie on propose une approche empirique qui a comme but d'expliquer les dynamiques de la transformation dans les pays de l'Europe post-communiste, en accord avec la conception de conditionnalité suggérée par Philippe Schmitter. En particulier, on observe le rôle de l'Union Européenne ainsi que sa capacité de stimuler et d'orienter le changement institutionnel des pays de l'Est à travers l'élaboration des critères de Copenhague, processus à suivre par tous les pays candidats pour entrer dans l'Ue. À partir de cette perspective, on dirait qu'une explication comparée des changements politiques et économiques qui ont eu lieu dans ces pays peut dériver des thèses suivantes: 1. le rôle de l'Union Européenne a été plus décisif dans tous les pays où les conditions internes ont retardé la stabilisation de la démocratie et, en conséquence, l'influence externe a forcé l'élite nationale à conformer la législation aux standards internationaux (par exemple Slovénie, Roumanie, Bulgarie, Estonie, Lettonie); 2. l'impact des facteurs externes a été vraisemblablement insignifiant dans tous les pays où la leadership nationale a anticipé la conditionnalité européenne en arrivant à promouvoir la stabilité démocratique avant la stipulation des accords pour entrer à faire partie de l'Union Européenne (Hongrie, Pologne, République Tchèque, Slovénie). Les données disponibles montrent l'existence d'une relation significative entre les conditions européennes et les performances démocratiques dans nombreux pays post-communistes et en plus elles montrent le rôle crucial de l'Union Européenne, en tant que ancre externe dans la promotion du passage d'une démocratie fragile à une démocratie stable.   PAROLE CHIAVE: Democratizzazione; Allargamento; Condizionalità; Europa centro-orientale; Unione europea.