Paesaggio e senso di appartenenza al luogo nell’esperienza dei migranti: un caso veneto

Autori

  • Alessia De Nardi

DOI:

https://doi.org/10.13133/1125-5218.15002

Abstract

Landscape and sense of belonging to place in migrants’ experience:
a Venetian case
This paper concerns a project which involved a group of 49 Italian and foreign people living in Montebelluna, a little town in Veneto region (Northeastern Italy), with the objective to explore their relationship with everyday places. The contribution focuses in particular on migrants, aiming at understanding how they develop territorial ties, with regard to both their current place of life and their country of origin.
The theoretical framework concentrates on the concept of sense of  belonging to place – i.e. an affective and emotional bond which makes people “feel at home” in a place – and on the relation between this feeling and the migration experience. Moreover, in our approach we refer to landscape as a “tool” for research, since it is particular useful in identifying both the material places deemed as important by people and their immaterial meanings. Concerning methodology, we adopt a qualitative approach, employing autophotography and individual semi-structured interviews with photo-elicitation. Our data indicate two dimensions of the relationship with places: “practical” and “emotional”. The former is based on habits and daily actions; the latter implies the development of a sense of belonging to place and it is more determined by landscape’s symbolic meanings than by its aesthetic features. To this regard, the most relevant factors are: memory, social relations and quality of life.

Paysage et sentiment d’appartenance au lieu dans l’expérience des
migrants: un cas d’étude de la Vénétie
Cette contribution porte sur un projet de recherche qui a impliqué un groupe de 49 personnes italiennes et étrangères vivant dans la région de la Vénétie (Nord-Est de l’Italie), avec l’objectif d’explorer leur relation avec les lieux de vie quotidienne. La contribution considère en particulier les migrants pour comprendre comment ils développent des liens territoriaux, à la fois avec leur lieu de vie et leur pays d’origine.
Le cadre théorique fait référence à la notion de sentiment d’appartenance au lieu – un lien affective et émotionnelle qui permet de «se sentir chez soi» dans un lieu – et sur la relation entre ce sentiment et l’expérience de migration. En outre, dans notre étude nous nous référons au paysage comme à un «outil» pour la recherche, car il est particulièrement utile pour identifier les endroits considérés comme importantes par les personnes soit d’un point de vue matériel que immatériel. Concernant la méthodologie, nous avons adopté une approche qualitative, employant
l’auto-photographie et des entretiens semi-structurés individuelles avec photo-élicitation. Nos données révèlent deux dimensions de la relation avec les lieux: «pratique» et «émotionnelle». La première est basée sur les habitudes et les actions quotidiennes; la seconde implique le développement d’un sentiment d’appartenance au lieu et elle est déterminée plus par les significations symboliques du paysage que par ses caractéristiques esthétiques. À cet propos, les facteurs les plus considérables sont: les souvenirs, les relations sociales et la qualité de vie.

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