Domesticating the archive: the case of family photography

Autori

  • Gillian Rose

DOI:

https://doi.org/10.13133/1125-5218.15217

Abstract

The paper begins by examining a body of work on photographic archives, which depends on accounts of large, insitutional archives to
make claims about the kind of space a photographic archive is. This
work claims that a photographic archive, in its apparatus and technologies, is a cellular matrix that abstracts meaning from the photographs it catalogues.
This argument is often based on historical studies of ineteenthcentury
archives. It has however been criticised for not paying enough attention to the diversity of photographic practices in that same historical period; and in particular, for neglecting the distinctive photographs and photograph albums being created in upper-class homes at the same time, often by women as a means, among other things, of articulating their subject positions and relations. This paper examines the contemporary domestic archive of family photographs also as a means of performing subject relations. It asks what kind of space it constitutes, as its distinct technologies and apparatii are put to work in the social practice that is family photography. It argues
that the family photography archive is neither cellular nor abstract, but rather an extended and dispersed network of intensely particular images.

 

 

L'article commence par examiner un ensemble de travaux sur les archives photographiques, qui dépend de rapports de grandes archives institutionnelles, pour affirmer la nature de l’espace représenté par les archives photographiques. Ce travail prétend que les archives photographiques, du fait des appareils et des technologies servant à les créer, sont des matrices cellulaires qui retirent la signification des photographies qu’elles cataloguent. Cet argument se fonde souvent sur les études historiques d’archives datant du XIXe siècle. Il a été toutefois critiqué pour le manque d’attention accordé à la diversité des pratiques photographiques
dans cette même période et en particulier, pour avoir négligé les photographies et les albums de photographies créés dans les demeures de la haute société de l’époque, souvent par des femmes cherchant, entre autres, à exprimer clairement la position de leurs sujets et la relation entre eux. Cet article examine les archives domestiques contemporaines de photos de famille, en tant que moyen d’établir la relation entre les sujets. Il pose la question de savoir quel espace constituent ces archives, alors que des appareils et des technologies distincts sont employés dans la pratique sociale
qu’est la photographie de famille. Il soutient que les archives de photos de famille ne sont ni des éléments cellulaires ni des extraits, mais qu’elles constituent plutôt un réseau étendu et dispersé d’images intensément personnelles.

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Pubblicato

2017-01-26