Cartografie e progettualità: divagazioni geostoriche sul ruolo imprescindibile della storicità

Autori

  • Massimo Quaini Genova, Dipartimento di Storia Moderna e Contemporanea dell’Università

DOI:

https://doi.org/10.13133/1125-5218.15237

Abstract

The aim of this paper is to underline a particular aspect, often underestimated, about the role of Historical Geography as an important discipline in defining future planning guidelines; this discipline, against current opinions who wants it more interested in antiques that in civil commitment, is more projected on the future than other geographical approaches (i.e. political and economic geography), which are often not able to study and understand lessons from previous historical periods to describe current situation, which is often presented as permanent and unchanging. This topic is mainly developed repositioning the eye of current geographers in the Age of Enlightenment and in the subsequent French Revolutionary and Napoleonic Ages, when Geography had an important role among scientific studies, especially considering its function in infrastructure planning for civil and military purposes, mainly expressed through the figure of geographer- engineers. The prominence of Geography is also put into evidence in 18th and 19th Centuries Encyclopedias, where geographic approaches show a close relation and complementarity with other natural and historical sciences, a relation that would be desirable also for current situation. 

La thèse implicite qui soutien cet article est que la géographie historique, contrairement à l’opinion courante qui la veut plus intéressée à l’approche «antiquaire» qu’à l’engagement civil, a une vocation pour l’aménagement du territoire; elle est, donc, plus projetée dans le futur que la géographie politique et économique. Cette dernière, ne sachant regarder au passé, ne peut pas se soustraire à l’horizon descriptif qui légitime l’ordre territorial existant, souvent présenté comme permanent et immuable. Cette thèse est essentiellement développée en plaçant le regard du géographe d’aujourd’hui au siècle des Lumières, à l’époque de la Révolution et à celle napoléonienne, périodes au cours desquelles la géographie a une position centrale qui ne sera presque jamais plus atteinte, et surtout un degré d’application dans les oeuvres de paix et de guerre qui s’exprimait dans la figure de l’ingénieur géographe. Le caractère central et totalisant de l’approche géographique se reflète aussi dans la structure des grandes Encyclopédies entre le XVIII et le XIX siècle, où les géographes révèlent des liens étroits tant avec les sciences naturelles qu’avec les sciences historiques, selon un modèle proche de celui qu’il faudrait appliquer aussi aujourd’hui. 

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