Disagio sociale urbano e attività economiche: coesistenze e divergenze. Il caso di Pescara

Autori

  • Giacomo Cavuta
  • Fabrizio Ferrari

DOI:

https://doi.org/10.13133/1125-5218.16343

Abstract

Urban social discomfort and economic activities: coexistence and conflict. The case of Pescara

The traditional idea of urban suburbs gives a vision of housing degradation, economic marginalization and social discomfort in the collective imaginary. These spaces, often considered anonymous places, tend to reject economic activities outside their perimeter, except those of mere subsistence for the residents. However, a new vision of the suburbs is being consolidated, able, through targeted renewal policies and projects, to boost a work of recovery and transformation of these spaces into real places, promoting social inclusion and urban redevelopment of residents. The Italian Council of Ministers of 15/10/2015 launched the program «Interventions for the social and cultural redevelopment of degraded urban areas», highlighting the condition of marginal peripheral areas through the social discomfort (IDS) and building disadvantages (IDE) indexes. In this contribution we observed the areas of social discomfort in Pescara, an average city, after having calculated the IDS and IDE indexes with the appropriate corrections. The idea was to apply, in this first experimental phase based on 2011 census data, the layer of the distribution of productive activities to that deriving from the data on IDS and IDE to identify the places of coexistence or vice versa divergence between the location of production activities and peripheral areas. The analysis carried out, in the specific case study, allowed to observe how in Pescara the social discomfort is above all evident in the peripheral areas, while the building discomfort, following different urban dynamics encountered within a few decades, is also found in the central areas.

 

Détresse sociale urbaine et activités économiques: coexistence et conflit. Le cas de Pescara

L'idée traditionnelle de banlieue urbaine donne une vision de la dégradation du logement, de la marginalisation économique et de détresse social dans l'imaginaire collectif. Ces espaces, souvent considérés comme des lieux anonymes, ont tendance à rejeter les activités économiques en dehors de leur périmètre, sauf celles de simple subsistance pour les résidents. Mais une nouvelle vision de la banlieue est en train d'être consolidée, capable de stimuler, par le biais de politiques et de projets de rénovation ciblés, un travail de restauration et de transformation de ces espaces en espaces réels, favorisant l'inclusion sociale et le réaménagement urbain des habitants. Le Conseil des ministres italien du 15/10/2015 a lancé le programme «Interventions en faveur du réaménagement social et culturel des zones urbaines dégradées», soulignant la situation des zones périphériques marginales à travers les indices de détresse social (IDS) et de désavantages liés à la construction (IDE). Dans cette contribution, nous avons observé les zones de détresse social à Pescara, une ville moyenne, après avoir calculé les indices IDS et IDE avec les corrections appropriées. L'idée était d'appliquer, dans cette première phase expérimentale basée sur les données du recensement de 2011, la couche de répartition des activités productives à celle dérivée à partir des données sur IDS et IDE pour identifier les lieux de coexistence ou vice versa divergence entre activités de production et zones périphériques. L’analyse réalisée, dans l’étude de cas spécifique, a permis d’observer qu’à Pescara la détresse sociale se manifestait surtout dans les zones périphériques, tandis que l’inconfort du bâtiment, consécutif aux différentes dynamiques urbaines rencontrées en quelques décennies, se retrouvait également dans le centre.

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Pubblicato

2020-01-10

Fascicolo

Sezione

Articoli