2030 ritorno sulla luna. La stazione spaziale internazionale come modello di cooperazione
Abstract
The Western States, members of the European Space Agency, Japan, Canada and the U.S. extended the sphere of cooperation on the space station to the Russian Federation in 1998. Following the conclusion of the era of bipolarism, an unsurpassed synergistic alliance wasformed on one of the most visible, competitive projects of the previous antagonism between the two superpowers, in an unprecedented, farreaching international partnership for the exchange of technology and experience gained in the challenging field of astronautics research. Injust a few years, grim Soviet secrecy and excessive American protectionist possessiveness of technological developments have turned into the sharing of research, and even collateral exchanges of technologies large and small. National sovereign prerogatives have been safeguarded through political and legal mediation under the aegis of common interest. This great evolutionary leap, then, is the first great conquest of space. The preliminary technical solutions adopted have been political, diplomatic and legal, not scientific. It is upon this platform made of agreements that real, efficient mechanisms of cooperation and operational integration are invented for the accomplishment of the missions as infinite as they are difficult. But facing the long completion time of its modular structure, which should be completed in 2010, the U.S. is growing disinterested, influenced by high costs and the ongoing economic crisis. The conclusion of the Shuttle program and the likely, and embarrassing, use of Russian Soyuz carriers seem to be pushing Nasa towards a retreat in favor of a hypothetically independent human return to the moon. The post-space station era is now looming. The space industry in India and China offers synergies ateconomic and political costs that are now attractive even for Nasa.Les États occidentaux, membres de l’Agence spatiale européenne, le Japon, le Canada et les États-Unis accroissent leur coopération pour la station spatiale avec la participation de la Fédération de Russie, en 1998. Au lendemain de la conclusion de la guerre froide et de l’ère dela bipolarité on crée, sur un des points les plus visibles du précédent antagonisme entre les deux super-puissances, une rencontre synergique inégalée, un vaste partenariat international inédit de technologies et de mûres expériences dans le domaine complexe de la rechercheastronautique. En quelques années seulement, on est passés des perspectives obscures de la confidentialité soviétique torve ou de la jalousie protectionniste exacerbée du développement technique américain au partage du moment de la recherche, et même aux petites et grandes cessions collatérales de transfert technologique. La tutelle des prérogatives souveraines nationales est défendue, au niveau politique et juridique, sous l’égide de l’intérêt commun. Telle progression évolutive décrit, donc, la première grande conquête de l’espace. Les solutionstechniques préliminaires adoptées, tout d’abord de caractère scientifique, sont de nature politique, diplomatique et légale. Sur cette plateforme, constituée par les accords, on a construit des mécanismes de coopération et d’intégration opérative réels, efficaces, convenant àl’acquittement de missions, à la fois infinies et difficiles. Mais étant donné l’achèvement lent de sa structure modulaire, qui devrait se terminer en 2010, le désintérêt des États-Unis perdure, influencé par les très hauts coûts de gestion et par la crise économique persistante. Laconclusion du programme Shuttle et l’utilisation probable, et même gênante, des vaisseaux russes Soyouz, semblerait amener la Nasa à se retirer, afin de projeter un retour humain sur la lune qui serait unilatéral. L’ère post-station spatiale est désormais imminente. L’industriespatiale indienne et surtout chinoise offre des synergies très bon marché et des politiques attrayantes, aujourd’hui, également pour la Nasa.PAROLE CHIAVE: Agenzia spaziale europea; Nasa; Luna; Cooperazione spaziale; ConsiglioNato-Russia.Downloads
How to Cite
Montuoro, U. (2010). 2030 ritorno sulla luna. La stazione spaziale internazionale come modello di cooperazione. Rivista Di Studi Politici Internazionali, 77(2), 227–238. Retrieved from https://rosa.uniroma1.it/rosa00/index.php/studi_politici_internazionali/article/view/8910
Issue
Section
Articoli