Blueing the coas tline. De l’industrie lourde au tourisme sportif dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale : le cas de Trieste

Auteurs

  • Giovanni Modaffari Università degli Studi di Milano-Bicocca

DOI :

https://doi.org/10.13133/2784-9643/18302

Mots-clés :

Trieste, Industrialisation, Discours environnemental, Tourisme sportif, Front de mer

Résumé

Au cours des dernières décennies, le littoral de Trieste a été soumis à une opération de bleuissement radical au cours de laquelle il a retrouvé sa relation avec la mer. Cette caractéristique était au cœur de son identité puisqu'il fut déclaré port franc en 1719 mais, à partir de la fin du XIXe siècle, il fut éclipsé par une industrialisation à grande échelle, dont les exemples majeurs furent les Forges de Servola et la Raffinerie Aquila. Ces usines ont transformé l'identité de la ville en un centre d'industrie lourde mais inévitablement, dans la période d'après-guerre, un déclin lent mais inexorable s'est produit et elles ont fini par fermer.

Peu à peu, l'identité de Trieste en tant que ville industrielle a changé, pour être remplacée par un programme bleu dont l'exemple le plus significatif est un événement de tourisme sportif massif, une régate de voile appelée la Barcolana. Grâce à cet événement, Trieste trace une nouvelle voie vers l'avenir basée sur le soin et la protection de la mer.

Le présent article jette un regard écocritique sur les événements et tente de rendre compte de l'agenda de bleuissement adopté par Trieste, en analysant à la fois la documentation visuelle connue et inédite relative à la Ferriera, à la raffinerie Aquila et à la Riviera de Barcola.

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Publiée

2023-12-28

Numéro

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