La Vallée du Belìce comme laboratoire territorial: de l’expérimentation des politiques publiques à une stratégie administrative de vaste zone

Résumé

La question de la création et de la gestion des patrimoines territoriaux est pertinente et de plus en plus considérée comme un moyen de compenser les disparités et, pour cette raison, soutenue par des actions politiques appropriées.
L’Italie a déjà bénéficié d’interventions visant à la cohésion territoriale pendant un certain nombre d’années, et en Sicile aussi on peut trouver de nombreux instruments d’intervention, tels que les groupes d’action locale ou l’expérimentation plus récente des communautés énergétiques ; ces deux instruments sont considérés comme stratégiques parce que, en plus de représenter un pas en avant dans la lutte contre la marginalité, ils pourraient aider les territoires les plus marginaux à surmonter les contingences géopolitiques actuelles, telles que la lenteur de la reprise post-pandémique et les récents conflits de guerre affectant les secteurs de l’énergie et de la production agricole. Notre recherche s’est concentrée sur l’examen d’un arrièrepays sicilien qui, façonné au fil du temps par des événements naturels et des actions humaines, pourrait bénéficier de l’expérimentation de communautés énergétiques dans les zones rurales. L’approche proposée ici est celle d’une systématisation des politiques d’intervention dans un contexte plus large et
multisectoriel, par exemple en accord avec les politiques de développement rural existantes et futures. En fait, le résultat de notre analyse offre une nouvelle perspective dans laquelle il est possible d’encadrer la vallée de Belìce par le biais de la stratégie pour les zones internes afin d’aborder les choix liés à la survie socio-économique de ses communautés et pour laquelle nous émettons l’hypothèse qu’elle pourrait postuler en tant que zone de projet, comme cela s’est produit dans d’autres parties de l’Italie, en récupérant un champ d’intervention basé sur le lieu et tout aussi stratégique, c’est-à-dire celui de la reconstruction post-séisme en Sicile malgré le demi-siècle qui s’est écoulé depuis le tremblement de terre.