Trent’anni dopo: l’OSCE perché?

Authors

  • Guido Lenzi

Keywords:

OSCE, Sicurezza e cooperazione in Europa, Diritto pubblico europeo, Russia Politica di vicinato dell'UE

Abstract

Thirty years after its inception, the process established by the Helsinki Final Act is still active, behind the scene but very effectively. Promoting paneuropean reintegration, through the convergence of political behaviour and internal reform, OSCE represents nowadays a model for cooperative security in other subregional situations. Consensual, and therefore mostly politico-diplomatic in nature, similarly to the EU, OSCE’s mechanisms allow it to intervene in internal affairs, in an investigative and advisory capacity, for purposes of institution building across the whole spectrum of security, human and economic dimensions. It does therefore usefully supplement the European security architecture, especially before and after crises occur, for preventative and rehabilitation purposes and in a participatory mode. Which implies also that the enlargement process and the neighbourhood policy of the European Union are put at the disposal of the OSCE, ensuring the concurrence of Russia and the US, especially in order to solve the remaining crises in Europe, particularly in Moldova and the Northern Caucasus. Internal structural and procedural reform may lead to its greater effectiveness only to the extent that a sustained political stimulus is provided to such a comprehensive paneuropean institution. As the traditional egemonical and balance-of-forces equations become outdated, and talk spreads about exporting democracy, OSCE will continue to constitute a well-tried useful supplementary international mechanism. RÉSUMÉ - Trente ans après, le processus établi par l’Acte Final de Helsinki est toujours actif, derrière la scène mais encore très efficace. En stimulant la réintégration paneuropéenne par la convergence des comportements politiques et des réformes institutionnelles, l’OSCE représente aujourd’hui un modèle de sécurité coopérative pour d’autres situations sub-régionales. De nature consensuelle, et par conséquent surtout politico-diplomatiques, en analogie avec l’UE, les méchanismes de l’OSCE lui permettent d’intervenir dans les affaires intérieures des Pays participants, dans un rôle d’investigation et de conseil, pour des finalités d’édification institutionnelle à travers l’ensemble des dimensions sécuritaire, humanitaire et économique. Il s’agit donc d’un supplément pour l’architecture de sécurité européenne, surtout avant et après les crises, dans une fonction de prévention et de réhabilitation et de façon participative. Ce qui implique que les politiques d’élargissement et de voisinage de l’Union soient mises à la disposition de l’OSCE, en assurant aussi le concours de la Russie et des USA, surtout afin de résoudre les crises persistantes en Europe, particulièrement en Moldavie et dans le Caucase du sud. Une réforme structurelle et procédurale de telle institution paneuropéenne pourrait produire une meilleure efficacité seulement dans la mesure où une impulsion politique accrue lui sera assurée. Au moment où les hégémonies traditionnelles et les équations d’équilibre des forces semblent devenues anachroniques, et que l’on parle d’exporter la démocratie, l’OSCE continuera a constituer un méchanisme international à utiliser.

Published

29-10-2007

How to Cite

Lenzi, G. (2007). Trent’anni dopo: l’OSCE perché?. Rivista Di Studi Politici Internazionali, 73(3). Retrieved from https://rosa.uniroma1.it/rosa00/index.php/studi_politici_internazionali/article/view/119

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