Iran "no good"
Keywords:
Iran, Populismo teocratico, Repubblica islamica, Sufismo sciita, Grande Medio OrienteAbstract
ABSTRACT - The theocratic pupulism that has now ruled Iran for almost thirty years represents an attempt to turn back the clock, a development which does not correspond to the history of a Persian people traditionally aloof from the many great games in the region, nor to the present state of a civil society manifestly tolerant, adaptable and vibrant. By promoting an islamic fundamentalism that has spread far and wide, and now claiming a national right to a nuclear capability and interfering in the internal situation of many neighbouring countries, the Islamic Republic could be considered an historical accident at a strategic cross-roads of East and West. Such a reversal could in the end become unsustainable with respect to the increasing international responsibilities and opportunities that world events could instead attribute to the Iranian government, as well as counterproductive for the very national interests that the mullahs so forcefully assert. The regime seems to be out of breath, with glaring contradictions between the official ideal society and the real mood of a population patiently resigned. RÉSUMÉ - Le populisme théocratique qui régit l’Iran depuis presque trente ans représente une tentative de rebrousser chemin, qui ne correspond pas à l’histoire du peuple persan, qui s’est traditionnellement tenu à l’écart des nombreuses luttes de pouvoir dans la région, ni à la situation présente d’une société civile tolérante, adaptable et vitale. En stimulant un fondamentalisme islamique qui s’est répandu à travers le monde, et en insistant maintenant sur son droit national à la capacité nicléaire, en s’immisçant dans la situation intérieure de nombre de pays limitrophes, la République Islamique peut être considérée comme un accident historique à un croisement stratégique des chemins entre Est e Ouest. Un tel changemment de cap pourrait inalement devenir insoutenable si l’on considère les nombreuses responsabilités et occasions qui se présenteraient plutôt au gouvernement iranien, et contreproductif par rapport aux intérêts-mêmes que les mullahs défendent si énergiquement. Le régime semble avoir perdu son souffle, les contradictions s’accroissent entre la société idéale et l’humeur réelle d’une population patiemment résignée.Downloads
Published
07-11-2008
How to Cite
Lenzi, G. (2008). Iran "no good". Rivista Di Studi Politici Internazionali, 75(1), 68–79. Retrieved from https://rosa.uniroma1.it/rosa00/index.php/studi_politici_internazionali/article/view/52
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