La «decolonizzazione» di Gibilterra
Abstract
Working on important documents, the Author offers an overall political and historical reconstruction of the Gibraltar question since the Treaty of Utrecht (1713). At that time, the Rock was reluctantly ceded by Spain to Great Britain. Spain always attempted to reconquest Gibraltar militarily by some useless sieges, and claim of the Rock by peaceful means was a constant policy. Meanwhile, Great Britain has enlarged her possession in the Isthmus and Gibraltarians’ identity has changed over time, with Spanish exodus from the territory. Thus, most inhabitants have always repulsed Spanish tries. After the Second World War, Gibraltar remained a country of strategic importance for United Kingdom and Nato, but Spain reasserted its territorial claim. The decolonisation had important consequences for the dispute. The United Nations General Assembly voted on many resolutions after the first in 1960, the 1514 (XV), and in 1963 charged the Committee of Twenty Four to handle the problem. After that United Kingdom granted autonomy and, in a referendum held in 1967, almost unanimously Gibraltarians voted to remain a British dependency, Spain closed the borders and lines of communication. The Parliamentary Assembly of the Council of Europe was involved in 1968, when Mr. Edwards and nineteen colleagues signed a motion adverse to Spain. After which, the Assembly charged three of its members to visit Gibraltar, and the Author, was one of them, vice-chairman, appointed as politician and expert in international law. His report is very helpful to understand such a complex international issue. L’Auteur reconstitue, à partir de documents importants, le cadre politique et historique de la question de Gibraltar dès le traité d’Utrecht (1713), lorsque le Rocher fut cédé par l’Espagne à la Grande-Bretagne à contre-coeur. Depuis lors, l’Espagne n’a pas cessé de tenter de reprendre le territoire par des sièges, et demander le Rocher par des moyens pacifiques fut sa politique constante. Par contre, la Grande Bretagne a élargi sa possession dans l’isthme tandis que l’identité de la population a changé dans les temps avec l’exode des Espagnols. Ainsi, les demandes espagnoles ont toujours été rejetées par le peuple de Gibraltar. Après la seconde guerre mondiale, Gibraltar demeura un domaine d’importance stratégique pour l’Angleterre et pour l’Otan, mais l’Espagne relança ses prétentions. La décolonisation a eu des effets importants sur la querelle. L’Assemblée générale des Nations unies a voté plusieurs résolutions à partir de la 1514 (XV) en 1960, et en 1963 a chargé le Comité des Vingt-quatre d’aborder la question. Lorsque, en 1967, la Grande-Bretagne accorda l’autonomie à Gibraltar et la majorité de la population vota pour rester un territoire britannique, l’Espagne ferma les frontières et les lignes de communication. L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe se saisit de l’affaire en 1968, lorsque le député Edwards avec dix-neuf collègues déposa une motion contre l’Espagne. En conséquence, l’Assemblée demanda à trois de ses membres de visiter Gibraltar et l’Auteur, était l’un d’entre eux, vice-président, en tant que politique et expert de droit international. Son récit est très utile pour comprendre cette affaire internationale si complexe. PAROLE CHIAVE: Spagna; Gran Bretagna; Assemblea generale dell’Onu; Consiglio d’Europa; Mozione Edwards.Downloads
How to Cite
Vedovato, G. (2010). La «decolonizzazione» di Gibilterra. Rivista Di Studi Politici Internazionali, 77(3), 351–372. Retrieved from https://rosa.uniroma1.it/rosa00/index.php/studi_politici_internazionali/article/view/8926
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